De Angra dos Reis à Pernay ! Dernière étape
Du 13 au 15 décembre 2015
On part d'Ilha Grande sous la pluie. On est un peu blasé mais bon, toutes les bonnes choses ont une fin ! Sur le bateau, on prend nos sacs sur les genoux parce qu'à l'aller le mien est ressorti trempé. On appréhende un peu notre passage à Angra parce qu'une Française qui bosse dans une agence à Ilha Grande nous a un peu fait peur en nous disant que c'était vraiment craignos.
30 minutes après, on débarque et on se dirige vers la gare de transport. Gégé nous avait dit qu'il y avait une pousada à la moitié du chemin. On y arrive. C'est propre, c'est parfait pour passer la nuit et partir de bonne heure vers la gare de transport. On pend notre apéro sous un gros orage avant d'aller se coucher. Finalement,tout se passe dans cette ville qui a l'air plutôt calme !
J'ai mal dormi, Rapha a tourné dans le lit toute la nuit. La communication est difficile le lendemain : "les céréales ne sont pas terribles " ; "quoi, qu'est - ce qu'il y a en Israël ? ", c'est du n'importe quoi ! Je tape une fois dans la table, mon lait passe par - dessus bord. Rapha tape une deuxième fois, et là, il y en a partout. Les gros porcs déjeunent... Une belle journée commence ! On prend notre bus à 8h00, direction Sao Paulo. Selon le super guichetier de Rio, il y a 5 heures de trajet ! Rapidement, on se rend compte que ça va être plus long. On fait une pause de 10 minutes, j'en profite pour demander au chauffeur qui nous dit qu'on arrivera dans 4 heures, vers 15 heures au lieu de 13 heures ! Décidément, il est vraiment compétent ce guichetier ! On fait une petite pause pour manger et on arrive à Sao Paulo à 16 heures ! La route côtière, bordée de plages est chouette. Comme c'est dimanche, elles sont remplies ! Heureusement, qu'on n'avait pas pris le bus le lundi matin pour aller directement à Sao Paulo sans y passer une nuit... On aurait loupé le vol qui est à 16 heures ! On arrive à 16 heures, soit 3 heures de plus qu'annoncée !
Ça nous change d'Ilha Grande. Ça grouille. Le dernier objectif de la journée est de rejoindre l'hôtel Ibis qui se situe à 10 km de l'aéroport. Rapha voudrait prendre le taxi. Il n'aime pas les transports en commun quand on arrive à un nouvel endroit. On va à l'office de tourisme pour avoir des infos. Notre plan initial pour limiter les galères est de rejoindre l'aéroport. De là -bas, une navette Ibis ramène gratuitement les clients à l'hôtel. Il n'y a qu'une seule ligne de bus qui passe à proximité de l'hôtel. On ne veut pas comment à chercher où on la prend dans cette grande agglo de plus de 20 millions d'habitants ... Le gars nous dit qu'on peut prendre le métro, il y a un changement à faire et un bus à prendre après. Ça a l'air plutôt simple. On se renseigne quand même en passant du côté des taxis qui nous annoncent 4 fois le prix que ce que le gars nous avait annoncé. Tant pis, on prendra les transports en commun. Il nous a dit que c'est plutôt calme comme c'est dimanche. On fait une queue de plusieurs dizaines de mètres pour acheter les tickets... En fait, ça va plutôt vite et c'est simple. On prend la ligne Ayrton Senna pour aller à l'aéroport. Originaire de Sao Paulo, le coureur de Formule 1 mort lors d'une course en 1994 reste une icône ici.
On attendra le deuxième bus parce que le 1er est bondé. Environ 30 minutes après, on arrive au Terminal deux de Guarhulos. On descend et on demande où se prend la navette. On nous répond que c'est de l'autre côté du semaforo ! Du feu rouge. On est à 30 mètres ! Parfait. Par contre, on l'a loupé de 5 minutes et elle ne passe que toutes les heures. On en profite pour peser nos sacs : 22,9 kg chacun ! Poids limite pour l'avion : 23 kg. On a le compas dans l'oeil ! C'est pour ça que ça pèse ! On attendra gentiment à l'extérieur et à 19 heures piles, la navette est là. La clim' est à fond, on est obligé de mettre nos pulls !
A 19h45, on arrive à l'hôtel ! 3 heures en tout, moins simple que le taxi ! Mais on est arrivé et on est au 10 ème étage ! Sao Paulo est connu pour ses grands buildings, ce n'est pas une légende. L'intérieur est moderne et propre. Je demande à l'hôtesse où on peut imprimer les cartes de bord. Elle me dit ici même, il suffit de les envoyer sur la boîte mail de l'hôtel ! Que demander de plus. On en profitera aussi pour imprimer les billets de TGV. La chambre est grande. Il y a la clim, les petits savons, le lit king size, le téléphone ... Par contre, il y a peu d'endroits où manger autour. Au pire, l'hôtel fait restau ! On mangera dans un Burger King avant d'aller se coucher. Cette fois-ci c'est vraiment la dernière nuit en Amérique du Sud...
Je dors mal, ça me gratte. Je me lève avec des plaques rouges partout comme si je faisais une allergie. Au retour peut - être ! Ou à leur lessive ! C'est la première fois depuis 5 mois peut-être que c'était trop propre ! On descend déjeuner. Gros buffet encore une fois. On monte voir la vue depuis le 16 ème mais il n'y a pas de vitres. On s'arrête alors au 15 ème étage. Ils sont nombreux ces gratte ciel !
On finit nos sacs avant de descendre pour prendre la navette à midi et demi. C'est ça qui nous intéressait en venant ici, c'est qu'il y a une navette rapide jusqu'à l'aéroport. C'est proche, pas besoin de se prendre la tête et pas cher. 50 € environ pour la nuit, le petit-déj et la navette, pour 2 bien sûr ! En plus, ils sont super arrangeants. C'est un bon plan pour ceux qui doivent arriver ou repartir de cette mégapole. Je ne peux retenir mes larmes de crocodile ... On arrive vers 13 heures à l'aéroport. Une heure après, soit deux heures avant de partir, le vol est prévu mais le comptoir d'enregistrement n'est pas indiqué. On a aucune information sur l'enregistrement, on trouve ça bizarre. On finit par se balader du côté des comptoirs et on a bien fait. Les gens font tranquillement la queue. On n'est pas en retard. Heureusement ! Mais du coup, Rapha n'aura pas le temps d'acheter de bouquin. On voulait se débarrasser des sacs pour se balader mais on apprendra qu'il n'y a pas de kiosque ni de librairie ici. Il faut aller au terminal 3 pour trouver la Fnac. 30 minutes aller-retour sans compter le temps sur place ! Tant pis. On partira presqu'à l'heure. Une dame au bord des larmes veut ressortir de l'avion, elle a oublié un de ses sacs. L'hôtesse finit par venir la chercher. Elle reviendra contente de les avoir retrouvés, avec des larmes de joie cette fois !
Le vol s'est passé mais on s'est rendu compte qu'Air Europa est une compagnie low cost : sièges peu confortables, écouteurs payants... Le trajet est passé vite (10 heures) mais on n'a pas dormi, souvent dérangé, entre autres, par de petites odeurs (jusqu'au bout !). On arrive à Madrid à 5 heures du matin.
Changement de décor. Il fait froid, les gens sont habillés de couleur sombre ... Et on a 5 heures à attendre avant de prendre notre vol ! On est crevé. On se fixe comme objectif de se trouve un petit endroit pour dormir. Tous les sièges sont séparés par des accoudoirs. Pas pratique ! On zonant, on finit par trouver deux fois trois sièges sans accoudoir ! Parfait. On se met chacun de note côté. On dormira deux heures recroquevillés en se réveillant de temps en temps en sursaut pour regarder l'heure. Ça nous fera trop de bien cette petite sieste.
On monte dans l'avion pour Paris vers 10 heures. On s'installe. On est tellement fatigué qu'on s'endort. On ne sentira même pas le décollage alors que c'est toujours un grand moment pour moi. J'adore la sensation. Nos bagages arrivent en même temps que nous à Paris. Pas de contrôle. Les douaniers discutent entre eux. Les gens font la gueule. Bienvenue en France !
Encore deux bonnes heures à attendre avant de prendre le train. Rapha tente un retrait. Son code de carte bancaire est bon. Ouf ! Deux fois, on répondra en espagnol ... Notre cerveau n'a pas atterri !
On file à la gare. On fait une partie de yam's. La dernière du voyage pour faire passer le temps. On finira par discuter avec un couple qui rentre de l'île Maurice.
Sur le quai, on aidera une québécoise complètement paumée sur la manière de prendre le train (composter, retrouver la bonne voiture ...) ! Et on est parti pour le Mans. Ça faisait longtemps. On se fait taxer (argent, cigarette) en arrivant ! Il tombe des cordes. Doux retour dans mes contrées sarthoises !
Landry et Jess nous récupèrent. On finit notre périple en voiture. On s'arrête chez papa boire un petit schrubb pour nous réchauffer avant de filer à Pernay manger une bonne andouillette 5A ! C'est quand même chez nous qu'on mange le mieux !
C'est le dernier article de notre périple. Merci à tous de nous avoir lu.
Un autre sera publié sur le budget, pour ceux que ça intéresse !
Tout notre parcours à jour :
http://norapha.travelmap.fr/
Vue depuis la chambre d'hôtel, Guarhulos, banlieue de Sao Paulo
Vue depuis le 15 ème étage
Départ...
Dans l'avion !
Bon app' !